L’équipement

Quatre sacoches et puis c’est tout. Il va falloir tasser !

Contenu des sacoches

Se déplacer

À vélo bien sûr ! Mais lequel ? Le développement du cyclotourisme aidant, le choix est varié et spécialisé. Compte tenu les distances prévues et le rythme relativement soutenu, favoriser le confort sera mon choix.

À ce jeu, rien n’égal le vélo couché ! Ce type de vélo, défini par la position particulière du cycliste, offre de nombreux avantages dont :

  • un appui du corps réparti sur les fesses et le dos
  • un meilleur aéro-dynamisme grâce à sa faible hauteur (variant d’environ 70 cm – low racer – jusqu’à 110/130 cm – vélo couché urbain/de voyage)
  • une meilleure circulation sanguine et oxygénation
  • une vue dégagée sur l’horizon et le ciel
  • un risque de blessure diminué pour les chocs frontaux et pour les chutes latérales (impossibilité de faire un beau soleil)

Loin d’être parfait, il a aussi quelques défauts dont :

  • une maniabilité réduite (surtout en ville ou dans un trafic dense)
  • un démarrage et un équilibre à basse vitesse plus difficile que sur vélo droit (risque de chute augmenté sur les routes accidentées)
  • une longueur de cadre parfois handicapante

La visibilité du cycliste et les pièces de rechange, contrairement aux idées reçues, ne sont pas si problématiques (pour les vélos couchés de voyage).

Le vélo chargé

Dormir

Une de mes activités préférées, surtout après une longue journée de sport ! Même mot d’ordre ici : le confort. Si je ne trouve pas d’hôte (ou que je n’en cherche pas), la tente me dépannera la plupart du temps. Légère avec un peu d’espace pour stocker mon barda pendant la nuit, auto-portante (pas besoin de sardine pour la faire tenir sur elle-même) et avec la possibilité de cuisiner à l’abris. La Taurus UL de Vaude répondait bien à ce cahier des charges (attention par contre elle est « semi-auto-portante »). Une marque allemande qui fait des efforts sur l’empreinte écologique et sociale de sa production.

Pour l’isolation du sol, le Neoair Xtherm de Therm-a-rest offre la meilleure isolation (parmi les produits du Vieux Camp). Dans le cas où les températures nocturnes décideraient de passer sous les -10°C, je resterai au chaud…

… Sous réserve d’avoir un bon duvet ! Pas d’investissement cette fois-ci, je garde mon Deuter Exosphere -4 (température de confort à -4°C vous l’aurez compris). Utilisé depuis un an et demi, en Norvège notamment, j’y dors comme une marmotte du Vercors (à Grenoble on y aime bien le « y »).

Manger

Le carburant du cycliste se joue ici. Pour mettre toutes les chances de mon côté et avoir un repas chaud au moins une fois par jour, le réchaud est indispensable. J’en emporterai deux avec trois modes de combustion :

  1. un réchaud à bois fait maison (merci Guéripel)
  2. un réchaud multi-fuel Omni Lite Ti des suédois Primus (ma principale consommation d’énergie fossile)
    • gaz : nécessitant moins de nettoyage que l’essence, ce sera le mode favorisé quand les cartouches seront disponibles
    • essence : le plus efficace en terme de combustion et facile à trouver

La cuisson se fera dans de l’inox, plus lourd que l’alu mais surtout moins intoxicant.

Enfin, la gestion de l’eau a aussi une attention particulière. Stockée dans une poche, un filtre Sawyer Care Plus et des pastilles Micropur m’assureront un minimum de qualité des eaux emmagasinées sur le chemin.

Communiquer et partager

Cette partie est un bon casse-tête aussi, pas autant que les assurances mais quand même ! Plus les équipements électroniques sont nombreux, plus le besoin de recharge est important. Commençons par là, la production en solaire se fera via un panneau de 15W Décath’ et sera stockée dans deux batteries externes de 10 Ah chacune.

Pour les images, j’emporterai mon compact Olympus TG-4 et une GoPro Hero 5.

Le téléphone servira un peu pour tout mais passera la plupart de son temps sur le guidon. Habitué à avoir dix années de retard sur les technologies de télécommunications, on m’a offert mon premier Android, un Crosscall, qui devrait résister à toutes les épreuves, affaire à suivre… Un clavier léger rendra les phases de rédaction un peu plus agréable.

Se soigner

Peu sujet aux maladies, je vais emporter peu de médicaments et m’essayer aux huiles essentielles. Le seul « médicament » emporté est un antibiotique large spectre, pour le reste je devrai pouvoir trouver en pharmacie localement.

Pour les huiles, j’ai passé un peu de temps dans les bouquins d’aromathérapie et j’ai aussi demandé conseil en boutique spécialisée pour sélectionner les huiles suivantes :

  • Tea tree : utilisé comme dentifrice
  • Palmarosa : sert de déodorant
  • Basilic tropical : aide au mal des transports
  • Menthe poivrée : pour les migraines
  • Ravintsara : anti-infection
  • Citronnelle de Java et eucalyptus citronné : contre les moustiques
  • Gaulthérie couchée : pour les courbatures et autres douleurs du sportif
  • Lavande aspic : soulage des coups de soleil et autres brûlures

J’espère avoir l’occasion d’en rédiger un peu plus à ce sujet plus tard.

Réparer

Le kit minimum de réparation et d’entretien sera évidemment dans les sacoches et avec ça un peu d’outillages.

Pour l’entretien j’ai essentiellement de quoi nettoyer la transmission (chaîne, cassette, plateaux) ainsi que quelques maillons de chaîne. Les réparations des roues en général sont aussi anticipées : rayons de rechange, chambre à air, pneu, rustine et cie.

S’envoler

Dans les sports aériens, le parapente est l’un des aéronefs les moins encombrant offrant une grande liberté à qui veut se déplacer et explorer en montagne. Néanmoins, il reste un objet peu pratique à transporter… Surtout sur un vélo ! Je lui réserve une place de choix sur le porte bagage à l’arrière.

La voile, une Eazy 2 Superlight conçue et fabriquée par Air Design, pèse un peu plus de trois kilos. La sellette (« siège du pilote »), une Sky Reverse 4, fait elle presque cinq kilos (incluant un parachute de secours). C’est cette dernière qui fait pâlir le poids total, mais sécurité oblige ce modèle offre une bonne protection et praticité.