Ami cyclo-touriste ne cherche plus ta prochaine destination, le Maroc remplit tout ce qu’un voyageur à vélo recherche : des gens accueillants et qui doublent avec une bonne marge, quelques côtes dans un décors impressionnant, une culture culinaire riche et variée, un pays dépaysant, qui plus est aux portes de l’Europe ! Je quittai fin mai mon ami Pierre à Rota dans la baie de Cadiz, le but : traverser le Maroc du nord jusqu’à Agadir et tenter la traversée de l’Atlantique en bateau-stop. Ces deux semaines non prévues dans mon planning furent magiques ! Les marocains sont d’une gentillesse naturelle et l’entraide fait partie de leur culture. Chaque soir je finissais chez un inconnu à partager le « ftour », dîner typique du ramadan. Voici le récit d’une aventure comme on les aime !
Jetlag1 culturel
C’est en ferry que je rejoins le Maroc depuis Tarifa. Il est apparemment difficile de faire cette traversée à la voile… Le 23 mai, j’arrive donc sur le continent africain, dans un pays que n’avais encore jamais visité. N’ayant pas prévu de passer par là à l’origine je ne connais rien du pays, ni des itinéraires « cyclables ». Heureusement, Éric (l’hôte de Caldas), me conseilla leur itinéraire datant de … 2006 ! Mais je ne pense pas que le pays ait beaucoup changé depuis ! C’est aussi le milieu du ramadan lorsque je débarque, donc le fonctionnement du pays est un peu différent. Pendant un mois, les marocains (et tout les musulmans d’ailleurs) mangeront un ou deux repas par jour, au couché du soleil ou avant le lever. L’eau est également proscrite sauf pour les personnes sensibles. Les horaires de travail sont alors aménagés (dans les banques par exemple), tous les restaurants et cafés sont fermés en journée (sauf dans les lieux touristiques), certaines personnes sont irritables en fin de journée etc… En ce début d’été, les journées commencent à être chaudes donc j’adapte mon plan de pédalage au soleil : premier coup de pédale vers 5h30 (le plus souvent 6h) puis sieste entre 14h et 15h. Si bien que je profiterai peu des restaurants et cafés au début. En fin de journée, les marocains sont assez fatigués, mais j’ai eu la chance d’arriver vers le milieu du ramadan, ils sont donc un peu habitués. Une fois le soleil couché, l’atmosphère changé complètement : place au ftour gargantuesque ! Une fois englouti, l’énergie remonte dans le peuple tout entier, les rues de remplissent d’enfants qui jouent au foot, les terrasses sont pleines, le marché aussi. La vie nocturne. De mon côté, je suis exténué par une longue journée de vélo, je m’endors en général vers 21h ou 22h, au début des festivités.
Mise en garde
Les marocains sont très fiers de leur pays, et ils ont raison ! Ce sont aussi souvent eux qui me mettent en garde envers… Les marocains ! Attention, les marocains sont des voleurs, ne faites confiance à personne, etc… Je pense que les légendes urbaines au dénouement malheureux ont bon goût ici ! Si bien qu’à peine arrivé, on me déconseille de pédaler sur la nationale : « pendant le ramadan, les marocains sont fous sur la route, ils conduisent encore pire que d’habitude ! ». Je croise même un américain à l’auberge de Tanger qui a survécu à deux accidents graves de voiture. Lui aussi tenta de me décourager à prendre la route.
Certes les marocains sur la route de comportent comme n’importe quel néo-automobilistes sensibles à la propogande marketing des constructeurs : la voiture c’est la liberté et la vitesse. Ce pourquoi le nombre de morts au Maroc est quasi aussi important qu’en France avec un parc automobile 7 fois moins important (cela dit le nombre d’accident mortel est sûrement moins important comme le taux de remplissage est au moins 3 fois plus élevé au Maroc !) 2.
Cependant, leur comportement envers les cyclo-voyageur est plus que respectable (à nuancer en ville et envers les cyclistes locaux) ! Les conducteurs prennent généralement de bonnes marges de sécurité pour doubler et m’encourage d’un coup de klaxonne accompagné d’un large sourire. La cerise sur le gâteau concerne les routes : les nationales sont larges et en bon état (avec une voie d’urgence) ; de plus en plus de routes secondaires sont goudronnées (ce grâce au développement de la voiture je l’admet).
Bref, c’est donc un bonheur de rouler au Maroc !
C’est une maison bleue adossée à Chefchaouen
Le programme original est de rejoindre Tetouan depuis Tanger et de dormir là bas. Mais la forme et le vent me font arriver à 13h là bas après 3h de pédalage ! Du coup on pousse un peu, ça monte pas mal mais ce n’est non plus trop raide. L’arrivée à Chefchaouen est magique mais très dure… et le contrôle de police ne se passe pas comme prévu : arrivant vers 20h les officiers étaient en plein dîner de ramadan, et m’invitèrent à partager leur repas : mon premier ftour ! Ils n’ont pas eu à le proposer deux fois au cycliste affamé que je suis. Le ventre plein je me remets en selle pour les quelques kilomètres restant, dans le rétroviseur l’officier me lance : « bienvenu au Maroc ! ».
Le lendemain je décide d’aller explorer les montagnes alentours. La veille le policier m’a parlé du pont de Dieu, un pont naturel de l’autre côté de la montagne. Cela fait une belle randonnée de 30 km et le retour peut se faire en taxi. L’ascension de Chefchaouen, le sommet qui surveille la ville du même nom est aussi au programme.
Journée de ski ?
Le rythme de vélo est toujours le même : 3 jours pédalés puis 1 jour de repos. La prochaine étape repos est Azrou, un village réputé pour sa forêt et sa station de ski ! Ma route jusqu’ici traversa Jorf-El-Melha et Moulay Idriss Zerhoun. Deux nuits un peu difficile : la première dans une station service faute d’offres d’hébergement (la forte affluence due au ramadan n’a pas aidé à bien dormir) puis une courte nuit chez l’habitant à Moulay Idriss. J’étais content d’arriver à Azrou !
La forêt environnante exerce sur moi une aura attirante, je décide donc d’aller y faire un tour à vélo. Ce qui se révèle n’être pas une si bonne idée ! Les pentes raides et graveleuses sont peu adaptées au vélo couché… Je le passerai donc la plupart du temps. Ce teste aura eu le mérite de montrer les limites de mon vélo même sans bagages. C’est au milieu de la forêt que je croiserai ce couple de jeunes suisses. Un peu hippie sur les bords, ils voyagent en van, et vivent de peu. Une belle rencontre de plus.
Barrage de bin ouidane
Le départ d’Azrou est très agréable : une longue descente dans la fraîcheur du matin. Les paysages sont incroyables entre Azrou et M’rirt. Mais plus je m’approche du sud plus il fait chaud, les pauses en début d’après midi sont de plus en plus nécessaires. Le soir je décide de bivouaquer car les hôtels sont chers et il n’y a pas d’alternatives… je trouve un petit coin sympa près de la rivière Oued Srou et je commence à monter la tente une fois arrivé. Évidemment cela n’est pas très discret et le possesseur des lieux vient me rejoindre quelques minutes plus tard. Mohammed habite la maison de l’autre côté de la route, avec ses parents et ses frères et sœurs. Pas de problème pour bivouaquer en plus l’endroit est sûr ! Il est assez timide mais nous parvenons à nous comprendre. Il m’offre deux œufs dans un premier temps puis je passerai la soirée chez lui avec son frère et nous profiterons du ftour. Je les quitterai relativement tôt pour m’offrir une bonne nuit de sommeil.
Une aventure de plus m’attend pour ma soirée à Tgazirt. Je cherchai en effet un coin de bivouac près d’une rivière pour me doucher et j’atteris dans ce petit village. Une route de terre mène à une piscine naturelle où les enfants du village pataugent. La tranquilité attendra ! Belle bande de gosse, qui ne comprend pas que mon arabe est limité, ni que je ne puisse pas croire à Allah! Ils essaieront même de me convertir. La nuit tombante, je décide de dormir sans tente (un peu de flemme et l’envie de voir le ciel). Survivrai-je aux chiens sauvages ? Ou les grenouilles me dévoreront ? À peine endormi que j’entends des gens. Les jeunes sont revenus pour me conseiller vivement de monter la tente, ça ne me coûte rien. Une fois à l’intérieur une autre troupe arrive. Avec un cadeau : un pain traditionnel et une bouteille d’eau glacée. Je mangerai la moitié ce soir et le reste au petit déjeuner, en plus c’est mon pain préféré, cela ressemble à une crêpe mais de forme carré !
Une côte de 700m est au programme d’aujourd’hui, pour rejoindre le lac de Bin Ouidane. Comme les températures annoncées frôlent les 40°C le premier coup de pédale commença à 5h. Ça descend bien jusqu’à Afourar d’où commence la montée. Et c’est parti pour 15km de souffrance ! Je ne sais pas pourquoi mais cette montée était vraiment dure (alors que je n’ai pas grand chose dans les sacoches, enfin à part le parapente). En plus, j’ai eu la meilleure pause qui soit avant l’ascension. À un croisement un homme m’interpelle : « Salam ! Viens voir par là ! ». Comme l’horaire correspondait bien avec la pause du matin et que j’avais une demie pastèque dans les sacoches, je m’arrête discuter avec ce gérant d’une entreprise de logistique, je suppose. D’emblée il me tend une bouteille d’eau fraîche. C’est bien sûr mon vélo qui l’intéresse. Me voyant sortir la pastèque de mon sac il me propose aussi des quartiers frais du frigo, ils sont délicieux ! Je repartirai avec des dattes sèches, si c’est tous les jours comme ça, je n’aurai plus besoin de faire des courses !
Bref, il me faudra plusieurs heures pour venir à bout de la montée. Mais la descente (comme souvent) est magnifique, et un bon coca frais m’attends. Dans ces petites épiceries que l’on trouve partout, même dans les trous paumés ! Et qu’est-ce que cette boisson peut faire du bien après 3-4h d’effort en plein cagnard ! J’engloutis 1 à 2L de soda par jour quand le thermomètre monte au dessus de 30.
Arrivé au lac, j’hésite entre 3 campings : j’en avais choisi un au départ (au pif), mais il en apparaît deux autres quand j’arrive. Le premier est un peu loin du lac mais pas cher.. je n’irai pas visiter celui sélectionné car je me suis arrêté à celui le plus proche du lac. Pas vraiment officiel, ce camping est plus est plus le jardin de quelqu’un mais bon… Le propriétaire m’invitera d’ailleurs pour le ftour le premier soir. Une invitation ou plutôt un ordre mais bon, je n’ai pas à me faire prier pour manger ! En plus le tagine au poulet est un délice. Ce qui gacha un peu le premier dîner (comme le second), c’est la télé ! Très peu d’échange avec la famille, serait-ce ma présence qui les empêche de discuter ?
Le lendemain, je demande si je peux régler le soir, sachant que je partirai tôt le lendemain matin. Le gérant me propose de le rejoindre sur la terrasse après le ftour. C’est ici le point de rencontre des fumeurs de pipe et de haschich. Huit autres hommes nous rejoignent assez vite. À ce sujet, le Maroc est un gros producteur de haschich, dont la consommation est proscrite par le Coran.
Un petit bout d’Atlas
Les 700m de montée sèche se sont bien passés aujourd’hui ! Comme quoi, avec 15 degrés de moins c’est plus facile ! Le reste de la journée se passe sans encombres, traversée d’un petit coin désertique, d’où surgit une rivière. C’est là que j’ai prévu la pause baignade, aux heures les plus chaudes. L’oued Lakhdar, la rivière verte se trouve pile au bon endroit ! Un groupe de jeunes se prélasse sur ses bords, je les rejoins. Un peu distant au début, je souhaite lire un peu, ils m’aborderont avant de repartir. Le plus âgé parle français, et un autre plus jeune se débrouille aussi. Nous discutons un peu de ma vision du Maroc et de sa pauvreté. Je me sens un peu mal à l’aise. Le cadet me propose aussi de passer la nuit chez lui et de souper avec sa famille. Mais je décline poliement car je dois avancer… en plus le ciel devient menaçant dans la direction que je prend. Le vent forcit et le ciel s’assombrit. De peur d’être pris dans la tempête, je m’arrête dans un village à la recherche d’un champ pour bivouaquer. N’étant pas très discret j’attire l’attention d’un groupe d’enfants. Des ados les rejoignent plus tard et m’invitent encore à dîner. Le meilleur ftour jusque là. Ils sont une famille de 6 enfants, 3 filles et 3 garçons. Le dîner est un délice (avec les salades de fruits et des petits pains fourrés au curry).
On s’approche de l’Atlas et ça se voit ! Paysages désertiques à tribord et grandes montagnes à bâbord. Une bonne baignade avant d’arriver rendra la pause d’autant plus agréable.
Asni est un petit village pas loin du départ pour le Toubkal (Imlil). L’auberge est simple, mais très bon marché !
Je profite de ma journée de pause pour faire une petite randonnée jusqu’à Moulay Brahim en passant par le plateau. Très joli, je croiserai même des petites tortues sur le chemin. Aujourd’hui c’est l’Eid Moubarak, donc tout est fermé. Les musulmans célèbrent la fin du ramadan.
J’ai trouvé un guide sur Asni qui veut bien tenter le Toubkal sur une journée. C’est le toit du Maroc, culminant à 4167m. Il est conseillé de le faire sur deux jours, mais les prix ne sont pas compatibles avec mon budget (un peu plus de 100€ avec guide et refuge). Le guide est obligatoire depuis le meurtre des deux jeunes filles dans le massif en fin d’année dernière…
Lever à 3:30 pour faire l’ascension ! Chaud patate. Par contre le guide ne s’est pas pointé… pas grave, j’ai économisé 50€ (20 jours d’autonomie alimentaire au Maroc), et évité de faire une randonnée guidée. Je décide alors de prendre la route vers Agadir. J’aurai l’occasion de faire d’autres sommets.
Dernière ligne droite
L’avantage des montagnes est son air frais. La souffrance est donc amoindrie penda r la montée, et quelle montée ! La route est étroite mais je croiserai très peu de véhicules motorisés. Les rares personnes que je croise, ne cessent de me klaxonner pour m’encourager, plusieurs même s’arrêtent pour faire une photo. Ce groupe de touristes australiens me dit « it’s the fifth time we see you! Where are you going? » (« C’est la cinquième fois que l’on te voit ! Où vas tu ? »)
Trois marocains à mobylette me dépassent plusieurs fois, je finis par leur demander s’ils veulent camper avec moi ce soir, ils acceptent mais nous n’arriverons pas à nous retrouver.
Un peu avant le col, j’aperçois un groupe d’hommes qui jouent aux cartes au bord de la route. Ils m’acclament et prononcent ces mots magiques : « arrête toi, viens manger ! ». Aussitôt dit, aussitôt arrêté ! Ils viennent de Ouirgane, un village un peu après Asni. Ils se considèrent comme une famille, et le repas est délicieux : une pastèque et des melons en entrée, puis un poulet au tajine. Des biscuits secs seront servis avec du thé au thym en guise de dessert. Mais quel col royal alors !
Ensuite je « pousserai » un peu (40km) sur la descente. Et bivouaquerai près de la route. Le vent de face ne rendit pas ces kilomètres aussi facile que prévu.
Les transports au Maroc
Sur certains points le Maroc est inspirant en terme d’efficacité de transport. Sur d’autres il l’est moins ! Notons d’abord un fort taux de remplissage des véhicules (des fois au dépend de la sécurité malheureusement). En France, le taux d’occupation d’une voiture individuelle est de 1,3 personne en moyenne (1,06 sur les trajets domicile-travail contre 1,9 pour les longues distance 3). Sur 10 trajets il y aurait donc 7 trajets avec un seul conducteur et 3 trajets avec un passager et un conducteur. C’est difficile de trouver des chiffres précis sur le taux de remplissage au Maroc mais la plupart des véhicules croisés étaient plein ! Le taux de remplissage doit frôler les 4. L’auto-solisme (une personne par voiture) n’est donc pas (encore) développé mais reste le rêve économique des constructeurs (mais un risque pour les marocains). Renault et PSA ont tout deux des usines ici. De l’usine Renault produit presque une voiture par minute (1200 véhicules par jour 4, à ce rythme on ne peut pas vraiment se targuer que le site soit alimenter en énergie renouvelable (voir l’article associé) !
Bref, deux autres points noirs au tableau transport marocain : les deux roues et le diesel. En effet, en 2014 73% du parc auto était diesel… Les deux roues sont aussi un vrai fléau. Nettement moins cher qu’une voiture et presque aussi pratique, les marocains l’ont très vite adopté. Le problème est que les deux roues sont moins efficace en terme de filtrage à l’échappement. La pollution et ses morts ont de beaux jours devant eux !
Les réseaux de bus couvrent une grande partie du territoire avec différentes tailles de véhicule : du triporteur (moto à trois roues avec un « coffre ») au bus de 20 personnes, en passant par les mini-bus (9 à 12 places). Mais je ne les ai pas utilisés. Les minibus sont je pense une solution intéressante à développer dans nos métropoles (de « pays développés ») pour les trajets domicile-travail ou pour connecter la périphérie au centre. Quelques hypothèses pour que ça marche (qui seront développées plus tard) :
- Autoriser ces véhicules à prendre la voie d’arrêt d’urgence (déjà le cas à Grenoble pour certains bus Transisere)
- Avoir des arrêts en entrée d’échangeur
- Une fréquence « élevée » aux heures de pointe
- Nécessaire de faire des séances d’essai gratuites (découverte du service)
Je ne peux clôturer le chapitre transport du Maroc sans parler des animaux ! Les voitures restant un produit de « luxe » pour les marocains, dans les campagnes les mules et le chevaux restent le moyen de locomotion (mais aussi transport de marchandise) principal. La manière dont ils sont traités est rarement bienveillante mais ces animaux sont très efficaces ! Et sont surtout capables d’atteindre des villages non accessibles en voiture.
L’art de la table
Le plat emblématique du Maghreb est bien entendu le tajine ! D’origine berbère, plusieurs recettes existent : au légume, au poulet, avec différentes combinaisons d’épices, et j’en passe. Avec mon budget réduit, je n’en ai jamais mangé… Au restaurant ! Mais j’ai eu la chance de partager plusieurs droit avec les marocains. Dont quelques tajines !
Le ftour (ou iftar suivant les dialectes) est le dîner du ramadan (ce terme désigne aussi le petit déjeuner en dehors de cette période). Les composants principaux de ce repas sont :
- Le harira : une soupe de tomate avec des lentilles ou des pois chiches. C’est en général l’entrée
- Diverses salades de fruits : oranges, bananes, pommes, concombre, carottes
- Une multitude de pains typiques : le baghrir (pancake marrocain, d’origine berbère aussi), chapati (galette indienne plutôt typique de la Tunisie), batbout (pain plat cuit à la poêle). De l’huile d’olive était souvent servie dans des bolinette pour y tremper le pain
- Un tajine ou une viande en sauce (en général du poulet)
- Dattes séchées et pâtisseries pour le dessert : chabakia (petit gâteau enrobé de miel et saupoudré de sésame), briouate (samosa au miel)
- Plusieurs boissons sont aussi servies : le thé à la menthe (très sucrée), jus d’orange pressé, limonade maison, yahourte à boire
Lors de ces moments intimes avec la famille je n’osais pas trop prendre de photos (la plupart du temps je n’y pensais même pas à vrai dire) mais vous pourrez en trouver en tapant ftour sur votre moteur de recherche préféré !
- Décalage horaire
- Accidents routiers au Maroc, consulté en 07/2019
- Le covoiturage, consulté en 07/2019
- L’usine Renault à Tanger, consulté en 07/2019)
super cet article on voit que le pays t’as ravi!!
on a vraiment envie d’y faire un séjour et de rencontrer tous ces marocains chaleureux.
A très bientôt pour la suite des aventures…
un peu de mer, des iles…….
Très intéressante et bien vivante la description de ta traversée du Maroc qui diffère ,oh combien, de la vision touristique que le français moyen peut avoir avec les clichés habituels de Marrakech,des villes impériales et des hotels 4 étoiles avec piscine et sauna!C’est le Maroc authentique que tu as rencontré.Et maintenant,tu as rejoint les Canaries et tu es devenu sans doute un marin plus aguerri après cette traversée qui complète ta formation livresque de la voile aux Glénans.
Merci de ces nouvelles à bientot pour les prochaines étapes!
Merci jules pour tous ces beaux lieux qui font rêver; Pour moi, c’est plein de souvenirs puisque je suis restée 3 ans avec jean-Pierre et que nous nous sommes beaucoup baladés soit dans le Rif, soit dans l’Atlas et jusqu’au sud, vers les dunes .J’ai un souvenir ému des paysages desertiques, des oasis, des rivières, des villes blanches ou en terre rouge.
Je continuerai à lire avec intérêt et plaisir tout ce que tu nous fait partager.
Tous tes récits sont très intéressants. Un vrai guide du routard en vélo. Je ne peux pas dire que tes montées en vélo sous le cagnard me fasse rêver, mais tu nous fais ressentir la joie de te désaltérer et de te poser.
Merci également pour ta carte d’Agadir. Merci d’avoir pensé à moi.
Grosses bises et bonne route.
Bonjour Marie Aimée ! Je suis ravi que la carte soit arrivée !
J’espère que les lecteurs me pardonneront les fautes… Ce n’est pas vraiment pratique de rédiger sur le téléphone et je dédie peu de temps aux relectures.
L’important est bien le fond ici de toute manière (et les photos !).
Bise fraîche de Las Palmas