Le projet

Bien que l’idée d’un voyage au long cours me trottait dans la tête depuis longtemps, ce projet voit le jour en partie grâce à mon colocataire espagnol de Munich. Après quatre années de vie active, j’ai réalisé qu’une fois celle-ci commencée il serait difficile de s’arrêter en chemin. Un peu comme une fusée qui doit mettre un satellite en orbite : une fois décollée, l’opération doit s’effectuer jusqu’à ce que l’orbite cible est atteinte et le satellite stabilisé. En exagérant un peu : du premier boulot, jusqu’à la retraite, peu de manœuvres sont souhaitables (bien que ce ne soit pas une généralité). Bref, je me suis demandé, après un décollage vers l’Allemagne réussi, si j’avais bien réalisé tout mes rêves sur Terre avant de la quitter ? Ou encore, si j’avais pris la bonne trajectoire ?

Une invitation, un livre inspirant, un bon timing et certaines convictions m’ont donc guidé vers ce projet et m’ont aidé à dévier la fusée en cours de route. L’invitation à skier au Chili aura été l’élément déclencheur d’un arrêt mûrit pendant quatre années.

La fusée n’étant pas (encore) un moyen de locomotion très développé pour voyager, c’est donc à vélo et sans avion que j’essaierai de m’y rendre. Pour profiter quand même de vues aériennes sur la route, j’embarquerai aussi une voile de parapente.

Après le Chili, suivront peut-être d’autres destinations. Pourquoi avoir parcouru tant de kilomètres à faible émission si c’est pour devoir revenir en avion ?