Préparation

Les projets au long cours de ce type nécessitent une préparation méticuleuse et en général assez longue. Pour ma part, la décision de partir ayant été prise mi-Octobre, cette préparation a été assez dense. Elle s’arrêtera (peut-être) le jour où je me mettrai en selle.

D’abord, un tracé grossier ciblant un point de départ et d’arrivée permet d’estimer les distances et dénivelés. Cela donne une idée de la faisabilité « théorique » pour un tour à vélo. Cette partie est l’une des plus fun de la préparation car c’est avec elle que commence le voyage.

En parallèle, établir un budget prévisionnel, lister les vaccins et démarches pour les visas, s’informer sur tout les pays, est aussi très chronophage et un peu moins intéressant. Les assurances seront aussi un bon casse-tête pour qui veut voler hors de France lors de séjours supérieurs à trois mois.

Le dernier type de préparatifs est psychologique. Pour soi, sa famille et ses amis. Il faudra rassurer, expliquer, détailler.

Beaucoup d’informations et d’expériences sont heureusement disponibles sur Internet. Il est même assez aisé d’échanger avec ces aventuriers modernes qui auraient parcouru les mêmes sentiers.

le trajet

Mon trajet est déterminé par plusieurs facteurs « limitants » :

  1. les traversées à la voile (celles-ci imposent également des contraintes temporelles)
  2. l’envie de passer par la montagne
  3. certaines destinations clefs

À partir de là, l’itinéraire est plus ou moins défini ! Mais ce tracé reste un itinéraire « prévisionnel » et sera certainement amené à changer au gré des rencontres et des hasards.

Administratif

Compte en banque, assurance, forfait téléphonique, carnet de vaccination… La liste des tâches administratives pré-départ est longue à n’en pas finir ! Et pourtant, il faudra fermer tous les comptes inutiles, changer vers des opérateurs plus appropriés, reprendre contact avec la sécurité sociale (réputée pour son efficacité). Heureusement, je ne possède pas de voiture ni de maison, ce qui allège un peu cette fameuse liste.

Deux cartes (une visa et une mastercard) sur deux comptes différents peuvent s’avérées utiles, c’est donc cette option que je privilégie. Les heureuses gagnantes sont Monabanq et Czam, deux banques en ligne.

La téléphonie en France est la démarche administrative la plus simple ! Changer d’opérateur nécessite un SMS et quelques clics. Free Mobile se trouve être une excellente option pour ceux qui voyagent hors Europe pour deux raisons :

  1. Bonne couverture (suivant les pays où vous allez)
  2. Possibilité de changer le forfait assez facilement (dans les pays non couverts, la réduction vers un forfait à 2€ possible pour prendre une carte locale)

Les assurances seront celles qui m’auront donné le plus de fil à retordre, en particulier pour le parapente et les activités en montagne. L’assurance « accident »/santé est, elle, plus facile à choisir parmi les différentes options. Dans mon cas, j’ai choisi ACS pour la santé, une licence FFCAM (Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne – anciennement CAF) avec une option international et je suis toujours assuré au « CAF allemand », le DAV (Deutsche Alpenverein). En soit, seulement les deux premières sont nécessaires pour couvrir la santé, le rapatriement et les accidents en montagne (beaucoup d’activités couvertes par la FFCAM dont le parapente). En plus de ça, une carte IPPI (International Pilot Proficiency Identification) permet de voler à l’étranger mais requiert une licence national FFVL (Fédération Française de Vol Libre) pour être commandée (je n’ai pas cherché d’astuces mais ce doit être possible d’éviter de la payer en négociant avec la FFVL).

Les vaccins dépendront principalement du mode de voyage envisagé et des destinations choisies. Personnellement j’ai eu droit à l’encéphalite japonaise (deux injections), la rage (trois injections), le typhus (une injection) et la fièvre jaune (une injection également). Ils coûtent quand même assez chers mais certaines mutuelles les prennent en charge (paraît-il).

Les visas eux ne seront pas vraiment un problème en tant que ressortissant français. La plupart sont délivrés « on-arrival » lorsqu’ils sont nécessaires. Mais certains pays demandent de justifier d’un billet de retour (par exemple le Brésil et la Chine, aujourd’hui du moins – 01.2019).

Tourdumondiste.com est un site assez bien renseigné pour ces questions en général.

équipement

Partir à vélo limite l’emport d’équipement qui se doit donc d’être choisi finement. Le poids étant l’ennemi principal à combattre dans les montées, chaque objet devra justifié son utilité pendant le voyage ; et sera, le cas échéant, renvoyé en France !

La liste complète du matériel et des justifications sont disponibles sur la page suivante.